"Ces grands monceaux pierreux, ces vieux murs que tu vois"...
Roubaix - Novembre 2010
Pas un oiseau, le vent seul à ouvrir et fermer la vague,
L'odeur de l'horizon de toutes parts,
Cendre, comme si les collines cachaient un feu
Qui ailleurs consumait un univers.
Yves Bonnefoy
"Les planches courbes"
poésie Gallimard
Comme les arbres, les murs parlent aussi...
Et je trouve qu'il se dégage d'eux une infinie poésie,
mêlée de tristesse et de mélancolie.
Qu'y a-t-il au secret de ces parois
Qui devant moi s'écartent ? Ce que je vois
Le long des murs, ce sont des niches vides,
Des pleins et des délies, d'où s'évapore
Par la grâce des nombres
Le poids de la naissance dans l'exil
Yves Bonnefoy
La seule rose - II
Sourirez-vous si je vous dis que j'avais lu "Art is the secret"
dans le tag que j'avais photographié.
La réalité ne m'est apparue que maintenant.
Mais avais-je vraiment tort ?...
[Le titre de ce billet est un vers de Joachim du Bellay]