De vert et d'eau...
Au pays d'eau
Je venais d'un pays d'eau où l'air n'avait aucune place.
Je vivais de l'eau du temps et mon lit était fait d'herbes vertes mouillées
- comme mes cheveux -
Il aurait pu y avoir une fois,
celle des contes
d'adultes
une fois sans sa marque plurielle
Je parle d'un passé antérieur.
Je venais d'un pays d'eau agité par un vent liquide
qui caressait par coeur mon corps
(lové)
Jusqu'à l'intimité exacerbée
d'un autre plaisir
- orgasme majuscule -
Il aurait pu y avoir une fois,
temps suspendu
par le milieu
une fois démultipliée
A ne pas conjuguer.
Je venais d'un pays d'eau, de rêves et d'amour fou.
Je vivais de silence et de ciel
- comme les oiseaux -
Il aurait
(peut-être)
pu y avoir une fois,
déception de l'espoir
légitime
Mais je parle d'un temps irrévolu...
MLS 17/03/1979
(je vous avais déjà proposé ce poème, mais je trouve qu'il s'accorde si bien avec ces photos...)
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