Instantanés, instants d'été... # 18 : L'oiseau apprivoisé
Il nous a tenu compagnie toutes les vacances.
On l'aurait cru apprivoisé...
Contrairement à ses congénères, il venait dès qu'on mangeait sur la terrasse, n'hésitant pas à s'approcher au plus près pour picorer nos miettes, indifférent à nos voix et à nos gestes...
Ce petit pinson m'a tellement fascinée que j'en ai presque oublié de le photographier...
Les oiseaux perdus
Le matin compte ses oiseaux
Et ne retrouve pas son compte.
Il manque aujourd’hui trois moineaux,
Un pinson et quatre colombes.
Ils ont volé si haut, la nuit,
Volé si haut, les étourdis,
Qu’à l’aube ils n’ont plus trouvé trace
De notre terre dans l’espace.
Pourvu qu’une étoile filante
Les prenne sur sa queue brillante
Et les ramène ! Il fait si doux
Quand les oiseaux chantent pour nous.
Maurice Carême
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Instantané, Instant d'été # 18 : l'oiseau apprivoisé